Foire aux questions
Mon dossier patient :
Non, le médecin étant toujours payé par la Régie de l’assurance-maladie du Québec, donc les consultations, les suivis et les évaluations sont couverts par la Régie. Les patients ne déboursent que les frais des traitements.
Oui, il y a des frais supplémentaires qui s’appliquent puisque les patients ne sont pas couverts par la Régie de l’assurance-maladie du Québec. Ces frais dépendent du type de traitement.
Si le patient désire obtenir une copie de son rapport, il devra en faire la demande auprès de son médecin référent ou à la réception de notre clinique, moyennant certain frais d’administration.
Effectivement, après chaque infiltration, nous vous fournirons une facture détaillée (nature du traitement, les produits et les quantités injectés, le coût, etc.).
Non, car les médecins ne prennent pas en charge les patients vus à notre clinique. Par contre, un rapport sera envoyé dans les plus brefs délais à votre médecin référent. Vous devez alors communiquer avec ce médecin pour obtenir un rendez-vous de suivi.
Infiltrations
Non. Si vous faites de la fièvre, c’est que votre corps combat une infection et cette dernière est une contre-indication aux infiltrations de cortisone.
La différence est qu’en fluoroscopie, il y a un appareil d’imagerie médicale qui lui permet de visualiser la région à infiltrer. Certaines parties du corps, surtout les articulations périphériques, peuvent être infiltrées en bureau sans guidage fluoroscopique.
Avant toute technique, le patient est évalué et examiné par le médecin pour voir s’il est un bon candidat pour des infiltrations.
Effectivement, selon l’évaluation, le médecin peut faire d’autres infiltrations que celles prescrites.
Le médecin peut estimer que les infiltrations ne sont pas recommandées. Il vous expliquera alors le pourquoi et les prochaines étapes à suivre.
Cela dépend. S’il s’agit de la même région du corps, par exemple deux blocs facettaires cervicaux, les deux se font en même temps. Par contre, s’il s’agit de deux régions différentes, par exemple le genou et l’épaule, vous aurez vos infiltrations à deux jours différents.
En cas de complications importantes, qui sont très rares d’après les études, vous devez absolument vous présenter à l’urgence de l’hôpital près de chez vous. Notre clinique n’offre pas de service d’urgence. Veuillez prendre note qu’une feuille décrivant les complications possibles et les effets secondaires sera automatiquement remise à chaque patient. Suite aux infiltrations, vous pouvez nous contacter si vous avez des questions.
On suggère au patient de prendre au moins une journée. Dans certains cas, le médecin peut remettre un papier d’arrêt de travail au patient, en tenant compte du fait que son emploi est physique ou pas.
Vous devez avoir une autorisation écrite de votre médecin pour cesser les anti-coagulants car, dans certains cas les risques de cesser les anti-coagulants ou les anti-plaquettaires sont très grands. Dans certains cas, nous ne pouvons pas cesser les anti-coagulants ou anti-plaquettaires.
Puisque chaque personne réagit différemment aux infiltrations, c’est impossible à prédire. Les effets peuvent varier de quelques jours à toujours. Tant que l’inflammation ne revient pas, l’effet bénéfique est toujours présent.
Les épidurales
La différence est principalement le produit injecté. À la clinique de Physiatrie et Médecine du Sport de Montréal, nous infiltrons de la cortisone pour enlever l’inflammation autour du nerf tandis que pour les accouchements, c’est un produit anesthésiant qui est infiltré afin de ne pas ressentir la douleur.
Puisque chaque personne réagit différemment aux infiltrations, c’est difficile à dire. Les effets peuvent varier de quelques jours à toujours. Tant que l’inflammation ne revient pas, l’effet bénéfique est toujours présent.
La cortisone est une hormone produite par le corps. La prise de cortisone peut causer une augmentation transitoire de la tension artérielle, de la glycémie et peut altérer l’axe hypothalamo-hypophysaire. Ces modifications sont transitoires et complètement réversibles. La dose de cortisone administrée par injection est en petite dose et elle est éliminée rapidement par le corps. Il n’y a aucun effet négatif sur la santé si on limite les injections à un maximum de 3 injections par année.
Les risques de complications sont excessivement rares. Il existe trois types de complications majeures, soit une infection, une réaction allergique ou la formation d’un caillot d’une artère du nerf ou de la moelle épinière. À notre clinique, toutes les infiltrations de la colonne vertébrale sont effectuées sous guidage fluoroscopique par des médecins spécialistes. Cette technologie nous permet de visualiser la colonne vertébrale et l’emplacement exact de l’aiguille. De plus, avant d’injecter la cortisone, nous utilisons un colorant (iode) pour augmenter la précision et la sécurité de la procédure. À notre clinique, nous suivons les recommandations de l’International Spinal Intervention Society. Bien qu’il n’y ait pas d’études spécifiques sur cette question, nous pouvons estimer que les chances d’une complication majeure sont d’environ 1 sur 10 000.
Provocation discale
Lorsque la technique est bien effectuée, les complications sont rares. Il peut y avoir une augmentation de la douleur pour quelques jours. Une infection du disque (discite), un abcès épidural ou une méningite peuvent survenir. Toutefois, un antibiotique est injecté dans le disque durant la procédure, ce qui réduit le risque d’infection à son minimum. Une lésion d’une racine nerveuse peut également se produire, ce qui est extrêmement rare.
Impossible de répondre à cette question, car il s’agit d’un test diagnostique et non d’un traitement.
Suite à une provocation discale, le patient doit se limiter à faire ses activités de la vie quotidienne de base (s’habiller, se laver, manger, etc.) pour 48 à 72 heures. Par la suite, il peut reprendre ses activités de la vie quotidienne. Il devrait éviter de faire des activités sportives ou physiques pour une période de 2 semaines.
EMG
L’électromyographie consiste à entrer une petite aiguille dans le muscle, similairement à l’acupuncture. La sensation de douleur peut varier d’un individu à l’autre. Elle s’apparente à un vaccin ou une prise de sang.
Non, il n’est pas nécessaire d’être à jeun pour un test EMG.
Aucun médicament n’est formellement contre-indiqué pour l’EMG. Par contre, il est important de dire au médecin si vous prenez des médicaments qui éclaircissent le sang (ex. : coumadin, plavix).
PRP
Les plaquettes sanguines contiennent des facteurs de croissance pouvant stimuler la cicatrisation des tissus. L’injection de PRP a pour but de favoriser la guérison des tissus blessés.
-Tendinopathie de la coiffe des rotateurs -Tendinopathie des épicondyliens (épicondylite) ou des épitrochléens (épitrochléite) -Tendinopathie du moyen fessier -Tendinopathie des ischio-jambiers ou des adducteurs -Tendinopathie rotulienne (genou) -Tendinopathie d’Achille -Fasciite plantaire -Séquelle d’entorse (ex. : cheville) -Arthrose du genou -Arthrose de la hanche
Elle consiste à faire un prélèvement sanguin au patient (environ 30 à 120 cc de sang selon la région traitée) et de le centrifuger (de 15 à 22 minutes), ce qui permet de séparer les plaquettes (ce que l’on veut), des autres constituants du sang. Ainsi, on garde seulement le plasma qui contient une grande quantité de plaquettes (donc de facteurs de croissance). Sous le contrôle d’un appareil échographique, et après avoir fait une anesthésie locale, on injecte le PRP de façon précise dans la région lésée ou dégénérée (tendon, ligament, muscle ou articulation) afin de faciliter sa guérison. Toute la procédure est faite de façon stérile et avec l’assistance d’un infirmier.
La réponse au traitement est variable d’un patient à l’autre. Certains patients nécessitent un deuxième traitement, rarement un troisième. La décision d’un second traitement ne se fait pas avant trois mois et dépend de la réponse à la première injection. Pour les cas d’arthrose, certaines études suggèrent de faire trois injections à une ou deux semaines d’intervalle.
Il y a très peu d’effets secondaires puisqu’il s’agit d’une technique naturelle où l’on utilise votre propre sang. Les risques d’infection et d’allergie (à l’anesthésiant) sont très rares. Il peut y avoir une recrudescence initiale des douleurs (de quelques jours à 2 semaines) puisque l’on provoque une réaction inflammatoire dans les tissus, que l’on veut bénéfique. Le risque de détérioration de votre condition ou le risque de rupture des tissus est très faible, d’autant que si l’on respecte les recommandations suite à cette procédure.
Celles-ci peuvent varier en fonction de la structure et de la région injectées. Généralement, on doit éviter de solliciter la région pendant les 2 premières semaines. Par la suite, on débute un protocole de réadaptation bien établi, en physiothérapie. Les activités sportives sollicitant de façon spécifique la région traitée ne sont pas autorisées en général avant environ 2 à 3 mois (selon la région injectée et le type de sport pratiqué).
Dans un premier temps, votre médecin doit vous référer à un physiatre spécialisé dans ce domaine. Vous devez avoir eu une imagerie de la région affectée (radiographie pour l’arthrose du genou ou de la hanche et une échographie ou une résonance magnétique (IRM) pour un problème de tendon, de muscle ou de ligament). Le physiatre spécialisé dans ce domaine vous rencontrera pour analyser votre cas et voir avec vous si vous êtes un bon candidat ou une bonne candidate pour ce traitement.
Généralement, ce traitement est réservé aux cas n’ayant pas eu de résultats satisfaisants avec le traitement conventionnel usuel (anti-inflammatoires, physiothérapie, injection de cortisone). Toutefois, il est utilisé de plus en plus précocement, surtout chez les athlètes ou les gens voulant éviter la cortisone.