Avant toute procédure, le patient doit remplir une fiche médicale en y indiquant clairement le site et le trajet de la douleur. Avant de procéder à l’infiltration, le physiatre spécialiste questionnera et examinera ensuite le patient.

Durant la procédure, le patient est installé confortablement. Avec l’aide d’une technologue en radiologie, le physiatre désinfecte rigoureusement la peau avant de procéder à une anesthésie locale visant à augmenter au maximum le confort du patient.

L’infiltration de l’articulation est effectuée à l’aide d’un appareil radiologique (fluoroscope) à la fine pointe de la technologie, qui utilise des rayons X pour exposer les différentes structures à infiltrer situées le long de la colonne vertébrale ou sur les articulations périphériques. Grâce à cet appareil, physiatre peut positionner l’aiguille avec un maximum de précision et de sécurité.

Le physiatre utilise ensuite une petite quantité de colorant à base d’iode pour mieux confirmer la localisation de l’aiguille. Finalement, une solution contenant un anti-inflammatoire (cortisone) et un anesthésiant (Xylocaïne) est injectée au site désiré.

Après l’intervention, le patient est dirigé en salle d’observation pour une quinzaine de minutes. Le personnel infirmier s’assurera d’aucune réaction allergique du patient aux médicaments injectés.

Durant les premiers sept à dix jours suivant toute infiltration, la douleur peut augmenter. L’application locale de glace et la prise d’acétaminophène peuvent aider pour soulager l’inconfort.

Chez les diabétiques, la glycémie peut augmenter pendant une période de 48 à 72 heures. Il est important d’informer le médecin si la glycémie est supérieure à 10 avant la procédure.

Certains patients ont signalé une sensation de chaleur et des rougeurs au visage et au tronc pendant les premières 48 à 72 heures. Cette réaction n’est pas une réaction allergique et devrait s’estomper dans les jours suivant la procédure.

Il est important de noter que les complications occasionnées par les infiltrations des articulations périphériques sont excessivement rares. L’utilisation de nos appareils de radiologie à la fine pointe de la technologie, combinée aux normes élevées de pratiques de nos médecins sont des éléments qui atténuent les risques de complications.

Durant toute infiltration, il existe néanmoins un risque infime d’infection. De plus, la cortisone peut affaiblir le système immunitaire. C’est pourquoi vous devriez nous informer avant la procédure si vous prenez des antibiotiques pour traiter une infection. Il existe également un risque infime de complication hémorragique (saignement). Si vous prenez des médicaments qui ont pour but d’éclaircir le sang, comme des anticoagulants ou des antiplaquettaires, vous devriez en informer le médecin.

Pour réduire les risques de complications, vous devez vous assurer de prendre certaines précautions :

• La grossesse est une contre-indication aux infiltrations avec un appareil radiologique (fluoroscope).
• Toutes les allergies médicamenteuses ou aux produits de contraste comme l’iode doivent nous être signalées.