Qu’est-ce que l’infiltration de plasma riche en plaquettes (PRP)?
Les plaquettes sont des cellules qui représentent environ 4 % de la totalité de la masse sanguine.Retrouvées à l’état normal chez tout individu, ces plaquettes contiennent desfacteurs de croissance.
Les facteurs de croissance sont efficaces pour stimuler lacicatrisation des différents tissus conjonctifs lésés.
Généralement, ce traitement est réservé aux patients n’ayant pas eu de résultats satisfaisants avec les traitements conventionnels usuels (anti-inflammatoires, physiothérapie, injection de cortisone, etc.). Toutefois, il est de plus en plus préconisé rapidement, surtout chez les athlètes ou les gens voulant des traitements efficaces sans cortisone.
Plasma riche en plaquettes (PRP) et arthrose
Dans le sang de chaque personne se trouvent des plaquettes. Les plaquettes, dont la principale fonction est la coagulation du sang, contiennent des facteurs de croissance qui sont efficaces pour accélérer le processus de guérison et stimuler la cicatrisation des articulations notamment affectées par l’arthrose. Le PRP est un traitement prometteur pour les patients souffrant d’arthrose.
Plasma riche en plaquettes (PRP) intra-discal
Ce traitement consiste à infiltrer du PRPdans undisque affecté. Après confirmation que la lombalgie est discogène (d’origine discale), quelques millilitres de PRP sont infiltrés dans le disque afin de régénérer les disques vieillis et dégénérés.
L’infiltration de plasma riche en plaquettes (PRP) est utilisée dans les cas réfractaires de lésion tendineuse (tendinopathie de la coiffe des rotateurs, tendinopathie des épicondyliens (épicondylite) ou des épitrochléens (épitrochléite), tendinopathie des moyen fessier, tendinopathie des ischio-jambiers ou des adducteurs, tendinopathie d’Achille, tendinopathie rotulienne (genou), fasciite plantaire ou toutes autres tendinopathies chroniques, séquelle d’entorse (ex.:cheville)) n’ayant pas répondu aux traitements conservateurs usuels. Il peut également être fort utile dans le traitement de l’arthrose du genou et de la hanche. Finalement, le PRP peut également être utilisé dans certains cas de lésions ligamentaires chroniques ou une lésion musculaire.
Elle consiste à faire un prélèvement sanguin au patient (environ de 30 à 120 cc de sang selon la région injectée) et à le centrifuger de 15 à 22 minutes. Durant cette procédure préalable, les plaquettes sont séparées des autres constituants du sang.
Ainsi, on conserve uniquementle plasma qui contient une grande quantité de plaquettes et de facteurs de croissance.
Sous le contrôle de l’appareil échographique et après une anesthésie locale, on injecte le PRP de façon précise dans la région lésée ou dégénérée (tendon, ligament, muscle, articulation) afin de faciliter sa guérison. Toute la procédure est exécutéede façon stérile et à l’aide d’un infirmier.
La réponse au traitement est variable d’un patient à l’autre. Certains patients nécessitent un deuxième traitement, rarement un troisième.
La décision d’un second traitement ne se fait pas avant trois mois et dépend de la réponse à la première injection.
Pour les cas d’arthrose, certaines études suggèrent de faire trois injections à une ou deux semaines d’intervalle.
Il y a très peu d’effets secondaires puisqu’il s’agit d’une technique naturelle où l’on utilise lepropre sang du patient. Les risques d’infection et d’allergie à l’anesthésiant sont très rares.
Il peut y avoir une recrudescence initiale des douleurs (de quelques jours à deux semaines), puisque l’on provoque une réaction inflammatoire qui est néanmoins bénéfique pour la cicatrisation. Le risque de détérioration de l’état de santédu patient ou le risque de rupture des tissus est très faible, d’autant si les recommandations suite à cette procédure sont respectées.